Je ne trouve plus de sens à ma rivière
et l'eau trouble où tu m'as plongé hier
n'a que faire de l'absence
n'a que faire de l'absence
Tout me ramène à cette enfance cachée entre nos paupières
Je suis une fièvre émoussant des rochers centenaires.
Nourrie par tes mots,
algues tournoyantes sous ma surface,
je n'ai que faire des courants, de la manière.
Je ne suis plus qu'une eau vive sans raisonnement.
Je ne suis plus qu'une eau vive sans raisonnement.
Un fluide transparent attirée par la lumière
des failles qui te fendent.
Troublée depuis que tu as touché ma nature alcaline,
je tourbillonne dangereusement.
Toi, parce que tu as le goût du sel,
je voudrais te connaître.