Poser à l'abri mon regard,
De la fenêtre sentir bouger la ville
Sur le parking se garent
Des voitures manoeuvrant, dociles
Les objets miniaturisés d'un jeu
Font du temps un ascenseur
De mon corps, un reflet bleu
S'impose l'imposteur et pourtant
A l'intérieur, une zone urbaine grouille
Une ville sans ordonnement
Des refus de priorité, une dépouille
Ton corps sur le boulevard
La foule des passants pressant le pas
Toi sans tôle, sans fard
Les véhicules qui ne s'arrêtent pas
Mon cri, sirène d'exclamation
Du bitume, expulse un jardin
Autour tourne la circulation
Je suis un rond et toi le point