Je survole
Ma vie
Mes habits sur les toits
Je regarde
Mon quartier
Comme un jeu de l’oie
Des paupières
Remplies de rêves
Égouttent la pluie
Des nids de becs
Ronds d’impatience
Piaillent en harmonie
De longues pailles
Aspirant la colère
Crachent leur suie
Je décroche
Ma vie
Mon décor se déchire
Je sens
Mes paysages
Sur le sol, s’endormir
Des mouchoirs
En cordée de rires
Au vent, s’affolent
Des artères fémorales
Par des phares, éclairées
Jouent les lucioles
Et là dans l’ombre
Des poètes égarés
Les yeux levés au ciel
Commentent mon vol
Pourquoi sont-ils les seuls
À pouvoir me voir ?
À savoir qui je suis ?
Ma vie
Mes habits sur les toits
Je regarde
Mon quartier
Comme un jeu de l’oie
Des paupières
Remplies de rêves
Égouttent la pluie
Des nids de becs
Ronds d’impatience
Piaillent en harmonie
De longues pailles
Aspirant la colère
Crachent leur suie
Je décroche
Ma vie
Mon décor se déchire
Je sens
Mes paysages
Sur le sol, s’endormir
Des mouchoirs
En cordée de rires
Au vent, s’affolent
Des artères fémorales
Par des phares, éclairées
Jouent les lucioles
Et là dans l’ombre
Des poètes égarés
Les yeux levés au ciel
Commentent mon vol
Pourquoi sont-ils les seuls
À pouvoir me voir ?
À savoir qui je suis ?