Nous sommes semblables
Nous portons en nous, dans la matière
et dans l'esthétique même de nos corps,
les mêmes proportions
les mêmes proportions
C'est également une même répartition d'ombre et de lumière
Une ligne de fuite commune sur et entre le visible et l'invisible
de nos êtres en mouvement
C'est toujours un équilibre entre le poids de nos masses,
un rapport identique entre nos forces d'attraction terrestre
et nos sources de propulsion extra-terrestre.
C'est enfin une harmonie entre nos multiples dimensions
Une alchimie donnant à nos singularités l'éclat d'une même joie
comme autant de miroirs sur une boule à facettes
Au fond des choses, cette petite porte qui s'ouvre.
Sur son bois, gravée, la raison d'être de ton chemin.
Sur son bois, gravée, la raison d'être de ton chemin.
Illisible, le motif est à moitié effacé.
L’effet du temps qu'il t'a fallu pour l'atteindre.
Simplement, l'effet du temps qu'il t'a fallu pour l'atteindre.
L’effet du temps qu'il t'a fallu pour l'atteindre.
Simplement, l'effet du temps qu'il t'a fallu pour l'atteindre.
Et celui du ponçage doux de tes compagnons,
la tendresse des visiteurs.
Je suis marin
L'eau trace dans mes mains ses lignes
et mène la danse d'un opéra
Mes yeux plissent au vent qui ne se résigne,
effarés par la lueur d'un éclat
Mon cœur au soleil est un arbre patiné
par le silence et le fracas
Le temps d'un bleu fécond me rumine et
pêche en mon âme de forçat
S'il est pour chaque prison, un ciel
Le mien est un rond au goût de sel
L'eau trace dans mes mains ses lignes
et mène la danse d'un opéra
Mes yeux plissent au vent qui ne se résigne,
effarés par la lueur d'un éclat
Mon cœur au soleil est un arbre patiné
par le silence et le fracas
Le temps d'un bleu fécond me rumine et
pêche en mon âme de forçat
S'il est pour chaque prison, un ciel
Le mien est un rond au goût de sel
Il danse
il a sorti ses racines de la terre
Il danse
Vêtu de joie et la lumière
L'arbre sève
Les branches vers le ciel
L'arbre rêve
D'étrange et d'irréel
Il se promène dans les bois
Il rit enfin de lui-même
Il n'a plus ni peur ni froid
Puisqu'au fond tu l'aimes
L'arbre nu qui se détache du sol
L'arbre qui de toi prend son envol
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